Prix Nicole Bagarry-Karatson

Créé dans le cadre de l'Association des Amis de l'Institut Hongrois et sous l'égide de l'Institut culturel hongrois, ce prix a pour objectif d'encourager la traduction en français d'oeuvres littéraires composées en langue hongroise (quel que soit le pays de la publication) par des traducteurs de langue maternelle française. Son fondateur, Endre Karatson, le destine à perpétuer le souvenir de son épouse et celui de leur collaboration. Agrégée de lettres, Nicole Bagarry-Karatson (1938-2000) avait appris le hongrois pour devenir traductrice et apporta à son travail une exigence exemplaire ; la pertinence et l'élégance de ses versions constituent un modèle.

Le prix est d'un montant de 2000€.
Il est décerné chaque année par un jury composé d'universitaires et de traducteurs.

Règlement du prix :
Sont concernées aussi bien les premières traductions que les retraductions d'une oeuvre littéraire complète (récit, recueil de poèmes, pièce de théâtre). Sont exclus les essais et ouvrages de sciences humaines.

Le prix pourra être décerné soit à un manuscrit complet non encore publié (qu'il ait déjà été accepté ou non par une maison d'édition), soit à une traduction déjà publiée, sous réserve qu'elle ait paru dans les douze mois précédant la date limite de dépôt des dossiers.

Seront pris en compte la qualité de la traduction et l'intérêt de l'oeuvre traduite.
Le traducteur doit être de la langue maternelle française.
Les traductions en collaborations ne sont recevables que s'il n'y a pas plus que de deux traducteurs, tous deux de langue maternelle française.

Les manuscrits doivent être adressés en trois exemplaires dactylographiés, accompagnés d'un exemplaire du texte hongrois, avant le 15 juin de l 'année en cours à l'adresse suivant :

Association des Amis de l'Institut Hongrois.
ENDRE KARATSON
92, rue Bonaparte
75006 PARIS
Les manuscrits ne seront pas retournés.

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Lauréats 2003-2020

Marc Martin (2003) pour La mort seul à seul (Saját halál) de Péter Nádas;
Chantal Philippe (2005) pour La porte (Az ajtó) de Magda Szabó;
Françoise Bougeard (2006) pour Ennemi public (Közellenség) d’István Tasnádi;
Joëlle Dufeuilly (2007) pour La mélancolie de la résistance (Az ellenállás melankóliája) de László Krasznahorkai;
Clara Royer (2008) pour Miséricorde (Irgalom) de Pap Károly;
Georges Kornheiser (2009) pour les Poèmes d’Endre Ady;
Sophie Aude (2010) pour Précipice (Szakadék) et L’histoire d’une solitude (Egy magány története) de Milán Füst ;
Guillaume Métayer (2011) pour Deux fois deux (Kétszer kettő) d’István Kemény.
En 2012, en raison de l’ampleur exceptionnelle de la tâche accomplie, Marc Martin assisté par Sophie Aude ont partagé le prix pour Histoires parallèles (Párhuzamos történetek) de Péter Nádas;
Jean-Louis Vallin (2014) pour La Zrinyiade ou Le péril de Sziget (Szigeti veszedelem, 1651), épopée baroque en vers de Miklós Zrinyi;
Sophie Kepes (2015) pour Seul l’assassin était innocent (Bűnügy) de Júlia Székely et de Kornél Esti (Esti Kornél) de Dezső Kosztolányi ;
Thierry Loisel (2017) pour Néron le poète sanglant (Néró a véres költő) et Langue et âme (Nyelv és lélek) de Dezső Kosztolányi;
Catherine Fay (2018) pour Dernier jour à Budapest (Szinbád hazamegy) , Albin Michel, 2017, de Sándor Márai;
Gabrielle Watrin (2019) pour Le soldat à la fleur (Virágos katona), Éditions des Syrtes, 2018, de Nándor Gion
Fanny Normand (2020) pour Le pardon (Megbocsátás), de Miklós Mészöly, à paraître prochainement.