Festival du film Budapest-Hollywood

Film de crime hongrois, couleur, 1982, dir : Ferenc András, Langue : Hongrois, Sous-titres : Anglais, 109'

Mise en scène : Ferenc András

Scénario : Ferenc András, Miklós Munkácsi

Directeur de photographie : Elemér Ragályi

Musique: György Vukán, György Kovács

Distribution : György Cserhalmi , Gladkowska Maria - Mari Kiss, Hédi Temessy, Zita Perczel, Péter Blaskó, László Szabó, Ferenc Bács, Mariann Moór, Dorottya Udvaros

Genre : film de crime

Chauffeur de taxi József Simon est volé par deux passagers, deux vieilles dames. En vain, l'homme divorcé et endetté s'adresse à la police, qui ne le croit pas. Dans son impuissance, il commence à mener sa propre enquête et tombe rapidement sur ces voleurs professionnels. Comme il ne fait plus confiance à la justice légale, il commence une enquête seule en utilisant des méthodes de plus en plus professionnelles. Avec cette œuvre, Ferenc András a posé le thriller hongrois sur des nouvelles fondations et son influence se fait sentir dans presque tous les thrillers réalisés depuis.

 

Film d'animation hongrois, couleur, 1979, dir : György Kovásznai, Langue : Hongrois, Sous-titres : Anglais, 80'

Mise en scène : György Kovásznai

Scénario : György Kovásznai

Directeur de photographie : Árpád Lossonczy

Musique : János Másik

Distribution (voix) : Anna Papp, Katalin Dobos, Katalin Bontovics, Albert Antalffy

Genre : animation

Zsolt, le décorateur de vitrine en magasin et artiste incompris, s'enfuit chez Anni, la collègue de sa fiancée, le jour de son mariage. A présent, Anni se prépare dans sa chambre louée à son cinquième examen d'entrée à l'université de médecine. Zsolt convainc Anni d'appeler sa fiancée et de lui dire qu'il a changé d'avis, qu'il ne l'épousera pas... L'œuvre unique de György Kovásznai est pour adultes. C'est une comédie musicale expérimentale au style audacieux qui va radicalement contre les traditions hongroises du genre dessin animé.

Mise en scène : Alfréd Deésy
Écrit par : József Pakots
Produit par : Richárd Geiger
Distribution : Gyula Margittay, Kamilla Hollay, Denise Pantol, Margit Timár, Annie Gaál, Richard Tobbe, Gusztáv Turán, Norbert Dán
Star Film Factory, 1918

Veronika, la fille du propriétaire terrien Redwitz, émigré en Amérique et appauvri par sa passion du jeu, est élevée par la voisine, la Baronne Rajk, avec les bijoux de famille qu'elle a hérités de sa mère. Lorsque les bijoux s'épuisent, Veronika est chassée de la maison. Désespérée, Veronika épouse un compositeur talentueux mais pauvre, George Tischler, qui tombe bientôt malade. Son traitement est payé par la baronne Rajk à condition que Veronika revienne chez eux et cache son mariage et son enfant à son père, qui est rentré riche d'Amérique.

Le film muet "La demoiselle" est accompagné au piano par Daniel Kendik.

Daniel Kendik est un musicien et compositeur hongrois qui joue de plusieurs instruments. Il a étudié pendant 12 ans le piano et le solfège classique à partir de l'âge de 6 ans. Entre-temps, il a appris d'autres instruments tels que le tambour, la guitare et quelques bois. Il a participé et gagné plusieurs concours d'art et de piano tout au long de sa carrière musicale. En 2022, il a remporté le concours de musique de film muet organisé par la Vallée des Arts (le plus grand festival d'art de Hongrie) et l'Institut National du Film. 

Site Internet de Daniel Kendik

Comédie hongroise, noir et blanc, 1935, dir : László Kardos, Langue : Hongrois, Sous-titres : Anglais, 70'

Mise en scène : László Kardos

Ecrit par : Pál Vári, István Mihály, Frigyes Karinthy

Directeur de photographie : István Eiben

Musique : Miklós Brodszky

Distribution : S.Z. Szakall, Éva Szörényi, Imre Ráday, Tivadar Bilicsi, Éva Fenyvessy, Lajos Gárdonyi, Antal Páger

Genre : comédie

Frigyes Karinthy, un vrai fan de cinéma, a été l'un des écrivains de l'aimable comédie de László Kardos, Gardez le sourire! (Keep Smiling!) Le caméraman Mihály Blazsek, joué par S.Z. Sakall (Szőke Szakáll - barbe blonde), acteur important de Casablanca et de nombreux autres films hollywoodiens à succès, manipule le riche Miklós Dénes qui revient d'Angleterre d'épouser sa fille, Éva. Il prend en photo de lui en train de tenir fermement la fille et cette photo est publiée dans la presse sous le titre "Dénes et sa fiancée". Dans ce film, Antal Páger - exceptionnellement - joue un personnage mélancolique, ce qui ne l'empêche pas d'avoir quelques punchlines drôles et vraiment originales. Lorsque le garçon de courses demande à l'homme triste assis sur le banc en train de fumer : "Tu es assis ici ?", la réponse cool et élégante est : "Non, mon garçon, je fais du vélo sur la Tour Eiffel". Le grand écrivain hongrois fait sentir sa présence dans ces phrases et cela place le film juste au-dessus des innombrables autres comédies légères qui sont typiques de l'époque.

Le programme éducatif et jeunesse du Film Institut-Film Archive National invite les enfants de tout âge à son atelier cinéma !

Pendant l'atelier, tu auras l'occasion de réaliser ton propre court-métrage d'animation sur une pellicule de 35 mm. Tu auras aussi l'occasion d'essayer et de découvrir des appareils optiques de pré-cinéma tels que le praxinoscope, le thaumatrope, le phénakistiscope et le zootrope.

Nous sommes heureux de vous accueillir !

Drame américain, noir et blanc, 1942, dir: Michael Curtiz, Langue : Anglais, Sous-titres : Hongrois, 102'

Mise en scène : Michael Curtiz

Scénario : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, Howard Koch, Casey Robinson

Directeur de photographie : Arthur Edeson

Musique : Max Steiner

Distribution : Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Hendreid

Genre : drame

Production : Warner Brothers

En 2019, des films hongrois ont été présentés avec les titres Curtiz et Empty Horses, avec l'une des figures les plus importantes d'Hollywood - Michael Curtiz - dans le rôle principal. Il serait alors possible de commencer à énumérer les chiffres : combien de langues on parle dans Casablanca (au moins 30), combien de scénarios différents sont passés entre les mains de combien d'écrivains (une douzaine) en combien de jours, et pourquoi était-il si difficile pour Peter Lorre, qui avait d'origine hongroise, de jouer l'antihéros (sa famille a été des victimes de l'Holocauste), et les frères Epstein ont été les premiers jumeaux à recevoir un Oscar, et dans combien de films on peut entendre citée la dernière phrase du film. Et on pourrait continuer... Quoi qu'il en soit, ce film, et de nombreux autres films de Curtiz, c'est-à-dire de Kertész, sont devenus des éléments clés de l'identité américaine. Ce réalisateur bourreau de travail, né à Budapest, a créé dans des styles très variés, et il est celui qui a apporté le style au cinéma américain. Dans ce film, tout le monde a du style.