La forme de thérapie dont nous parlons n’est pas le fruit d’un courant de pensée particulier, mais de la confrontation avec le réel. À l’âge de cinq ans, mon cadet est tombé gravement malade, nous avons en vain écumé les hôpitaux avec lui, tous les médecins se déclaraient impuissants… J’étais alors aspirante chercheuse à l’Académie des sciences hongroise et, dans ce cadre, je préparais une thèse sur les contes ; j’en connaissais donc un grand nombre par cœur. C’est ainsi que je parvenais le mieux à soulager mon fils, en lui lisant des contes du matin au soir. Je ne connaissais pas encore le pouvoir thérapeutique de ces histoires, mais je constatais simplement qu’elles avaient pour effet d’atténuer ses douleurs et qu’il lui arrivait même de sourire. Et cela fonctionnait aussi avec les autres petits malades dans la même chambre que lui…
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