Bestiaire poétique illustré 4

La présence des animaux semble avoir des bienfaits sur notre santé physique et mentale, ce qui n’est pas chose négligeable en ces temps difficiles où nous sommes plus que jamais coupés de la nature. Faute de pouvoir inviter des chiens et des chats en chair et en os, ou pourquoi pas des dragons, à votre domicile, nous avons décidé de vous faire découvrir leurs versions poétiques et picturales. Elles ne provoquent pas d’allergies, n’endommagent pas les meubles avec leurs griffes ou en crachant du feu, mais attirent gentiment votre attention sur leurs créateurs, des poètes et des illustrateurs hongrois de talent. 

La course des girafes telle un rêve,
une lente nage dans les airs,
c’est ainsi que courraient les fleurs.

Poème de Sándor Weöres
traduit par Cécile A. Holdban

Illustration de Mariann Máray
(Parue dans le livre Utazz bálnabusszal! d’András Dániel, Kék Egér Könyvek, 2017)