
Depuis 1989, nous célébrons la Journée de la culture hongroise le 22 janvier. Il y a près de 200 ans, en 1823, Ferenc Kölcsey a clarifié le manuscrit de l'hymne ce jour-là.
Mais que fêtons-nous exactement le 22 janvier? Bien que cette journée soit étroitement liée à l'hymne national, la célébration va au-delà de l'œuvre de Kölcsey, au-delà de la poétique, c'est bien plus que la célébration de la lyre.
Il se concentre et met l'accent sur le travail d'artistes contemporains et classiques qui ont créé quelque chose de durable, qui ont fondé, façonné, nourri et défini la culture hongroise. Des créations durables sans lesquelles les gens d’aujourd’hui seraient différents. Ni plus, ni moins: différents.
La culture est un concept d'amalgame, pas une exclusivité, mais une source inépuisable avec des ingrédients infinis. Un puits sans fond que chacun porte sur son dos depuis sa naissance, porte sur ses épaules, s'attache à son cœur, y ajoutant de plus en plus de contenu de jour en jour, en s'appuyant sur eux-mêmes, la communauté, le passé.
Dans sa Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles de 1982, l'UNESCO définit la culture comme les traits spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, une communauté, non seulement à interpréter dans le cas des arts, mais aussi dans le cas de la vie, droits fondamentaux, principes, traditions et croyances.
La culture est donc plus que l'art de la création lui-même. La culture vous rend humain. C'est la littérature qui nous permet de concevoir et de nous plonger dans un nouveau monde tout en lisant un roman. C'est la musique qui affecte nos émotions en quelques secondes et nous captive. Les beaux-arts, qui redonne l'instant en deux dimensions. La danse qui libère nos énergies inconnues. La religion, la foi et la spiritualité qui montrent la voie vers la réalisation de soi. Les croyances, les contes de fées qui transmettent des siècles de connaissances et de valeurs aux nouvelles générations montantes.
Faisons donc attention aujourd'hui, le 22 janvier 2021, à nos traditions, à nos valeurs culturelles, à nous-mêmes.
En 2021, après une année de 2020 non conventionnelle et difficile, les propos de Kölcsey prennent un nouveau sens et nous donnent de l'espoir:
« Donne à qui fut longtemps broyé,
Des jours paisibles et sans peines… »